Il y a moins d’une semaine, nous lisions à la UNE du Journal « La Démocratie» dans son hors série n°7 du 14 juillet 2008 le titre suivant : « Qui veut refroidir Pierre MAMBOUNDOU MAMBOUNDOU ? ». Certaines personnes ont pensé que l’auteur de cet article a tout bonnement pris sa plume pour coucher sur du papier des affirmations péremptoires dans le simple but d’alimenter la chronique.
Mais aujourd’hui, les gabonais se rendent bien compte que ce n’était pas du domaine de la plaisanterie. Il s’agit bien entendu d’une réalité. Il y a évidemment certains hommes du pouvoir qui veulent absolument réaliser un dessein macabre contre le Président Pierre MAMBOUNDOU qui serait l’homme qui les empêcherait d’atteindre leur objectif, c’est-à-dire la prise du pouvoir par des moyens non démocratiques.
Notons que les commanditaires de ce complot sont bien identifiés, il s’agit d’un groupuscule avide du pouvoir, qui veut vite monter en grade.
L’incident vécu il y a quelques jours à la station d’Awendjé, vient conforter la thèse selon laquelle, le Président Pierre MAMBOUNDOU est la cible désignée d’une tentative d’assassinat.
Récit des événements de la station d’Awendjé
Les hommes armés au nombre de six ont été postés à la station d’Awendjé pour surveiller les mouvements du Président Pierre MAMBOUNDOU en vue de l’assassiner de nuit comme de jour.
Une voiture de marque TOYOTA VX de couleur blanche, vitres fumées, identique à celle du Président a essuyé des tirs au carrefour Awendjé en plein jour, pensant que c’était le président Pierre MAMBOUNDOU qui était à bord.
Aussitôt arrêtés, ils seraient passés aux aveux. Ces trois assassins en mission commandée ont avoué qu’ils ont été envoyés par certains hommes politiques dont les noms sont connus, pour mettre fin à la vie du Président Pierre MAMBOUNDOU. Fort heureusement pour le Président Pierre MAMBOUNDOU, ils se sont trompés de cible, c’est plutôt un usager qui en a été victime.
Nous précisions que les balles ont été tirées par des armes de point silencieux, sur le véhicule dont les impacts sont visibles sur la deuxième portière droite, côté où le Président à l’habitude de prendre place.
Toujours dans leur logique d’assassinat, les ennemis de la démocratie ont envisagé en cas d’échec de leur tentative, ce qui est le cas, d’exécuter le Président Pierre MAMBOUNDOU entre les 14 et 17 aout 2008.
Pourquoi avoir choisi ces dates ?
Simplement qu’entre le 14 et 15 aout 2008, il y a une forte délégation militaire, qui se déplace pour assurer la sécurité du chef de l’Etat, qui très souvent prend une part active aux manifestations marquant la date anniversaire de la souveraineté nationale du Congo-Brazzaville. Et de facto, il y a au plan militaire, une baisse des effectifs dans le pays.
Ceci est aussi valable durant la période allant du 16 au 18 août dans notre pays, puisque le gros des effectifs militaires accompagne le Président de la République dans ses mouvements festifs.
C’est le moment qu’ont choisi ces assoiffés du pouvoir pour attaquer sans vergogne et sans s’inquiéter, le Président Pierre MAMBOUNDOU.
Le président Pierre MAMBOUNDOU a toujours rappelé que le Gabon a admis le principe de l’accès à la Présidence de la République par les voies électorales et que ceux qui sont candidats à la magistrature suprême, devraient attendre les échéances constitutionnelles, l’année 2012 en l’occurrence.
Ceux qui veulent prendre le pouvoir à tout prix par la force démontrent qu’ils n’ont aucune assise politique sur l’étendue du territoire au point d’organiser un putsch qui ne requière pas l’avis des gabonais.
Il est bien entendu que ce type de putsch est fait par des personnes conscientes de leur impopularité et de l’inconsistance de leur projet politique, s’ils en ont un.
A ceux là, le Président Pierre MAMBOUNDOU a toujours répété, d’attendre l’échéance légale s’ils sont capables d’affronter le débat politique.
Voilà la vérité.
NB : Cette situation hautement dangereuse interpelle
chacun d’entre-nous, à observer plus de prudence et de vigilance au quotidien, car personne n’en est à l’abri.
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