Comme annoncé hier, la journée d'aujourd'hui a été consacré à l'audition des activistes gabonais interpellés par la Gendarmerie nationale.
Comme il est de coutume dans ce genre de circonstance, toutes les
méthodes d'intimidation et d'épuisement psychologique et physique des
personnes incriminées ot été utilisées. D'abord, prévu pour commencer à
8 h 30 mn, la séance d'audition a finalement débuté à 10 h 35.
Puis,
l'enquêteur a usé de toutes les manoeuvres pour pousser les activistes
interpellés à avouer un crime qu'ils n'ont jamais commis: l'outrage à
un magistrat qu'il n'ont jamais rencontré. Ensuite, des menaces ont été
directement adressées à toutes les personnes qui se sont mobilisées
pour apporter leur soutien à marc ONA et aux autres activistes. Et
après, à plusieurs reprises, les séances d'audition ont été
interrompues par des coups de téléphone et des déplacements de
l'enquêteur à l'extérieur de la salle. Etc.
Finalement, sur les cinq activistes, seuls trois ont été auditionnés. Les deux autres le seront demain.
Jusqu'ici, aucune charge n'a été retenu contre eux. Plus grave,
l'enquêteur n'a pas toujours pas motivé sa démarche. Et pour cause, il
dit agir de son propre chef. Autrement dit, il n'y a ni plaignant ni
plainte déposé contre nos amis.
Mais selon les témoignages de plusieurs officiers interrogés par nous
sur les lieux, cet enquêteur est présenté comme étant l'homme de main
du Procureur de la République, dans la mesure où c'est toujours qui
prend en charge les dossiers le concernant.
Comme vous pouvez l'imaginer, l'absence d'un budget conséquent nous
empêchent de protéger nos amis, comme cela se doit dans pareil moment.
Par exemple, nous avons du mal à les mettre à l'abri de diverses abus
de pouvoir. Aussi, les avons-nous conseillé de jouer de leurs relations
personnelles pour éviter de dormir deux nuits de suite dans le même
endroit, en attendant qu'un dispositif efficace soit mis en place pour
leur assurer une meilleure sécurité.
Par ailleurs, nous avons décidé, pour la journée de demain, de donner
un point de presse pour affirmer notre détermination à voir examiner
l'affaire dite Bosco ALABA FALL/ BGFIBANK dans le respect de la
législation et en toute justice. L'intmidation ne paralyse que ceux qui
n'ont aucunes conviction. Nous, nous en avons!
Bonjour,
Je travaille a la DGR a libreville , votre combat me plait seriez-vous assez aimable pour lire le Fax que je vous ai fait parvenir sur le Numéro de fax de votre mouvement.
Vous conviendrez avec moi que ces documents sont de premières actualités, et s'Ils étaient communiqués a la présidence Française Monsieur Bongo serait dans de très gros problèmes.
Vous pouvez me joindre au Mail qui est indiqué sur le fax.
Je fais intimement partie de votre combat.
DGR
Rédigé par : DGR | 31 juillet 2008 à 11:33