Du jamais vu dans une administration Républicaine (République Gabonaise) qui exporte l’incompétence de son administration dans son Ambassade. Le fait est significatif. Un exemple très palpant parmi tant d’autres.
Lorsque le fonctionnaire Gabonais en poste aux U.S.A..Washington DC se trouve dans un service Américain public ou privé, il est bien accueilli, garde le sourire et passe moins de temps et se félicite ce que les autres font pour lui et par la même occasion l’impression que le Gabonais garde de la manière donc tout se passe dans les meilleures conditions sans perte de temps.
Le fonctionnaire Gabonais une fois dans les bureaux de sa représentation diplomatique (Ambassade du Gabon) ne s’est jamais posé la question que dois-je faire pour améliorer les conditions d’accueil et de service afin de soigner l’image de mon pays en Amérique, et presque partout dans le monde. Le même fonctionnaire nous sommes convaincus ne s’est jamais posé la question qu’ai-je appris auprès des autres pour soigner l’image de mon pays à travers le monde? La leçon n’est certes pas apprise car tout ce qui se passe à Libreville dans l’administration est exporté directement à travers les représentations du Gabon dans le monde.
Voici à l’Ambassade du Gabon à Washington DC, tout le monde est chef et supervise. Le personnel n’est jamais en poste et quand cela leur plait, arrive chaque jour en retard pour faire acte de présence. Aussitôt quelques heures après repart. Voilà une journée de travail terminée et bien méritée. A la fin du mois le fonctionnaire passe à la caisse ou bien son salaire est viré dans son compte bancaire. A Libreville l’Administration se félicite d’être bien représentée à l’étranger.
Le téléphone, personne ne le décroche pour répondre aux appels et parfois lorsqu’on c’est fait, on est pressé de répondre à la personne avec désinvolture parce que le temps des coups de fil est réservé aux amis et aux parents plutôt qu’a l’Ambassade. Ceux qui appellent pour se renseigner pour un service devront se déplacer et qui connaît l’immensité du continent Américain?
L’Ambassadeur qui devrait donner la leçon de civisme à tout son personnel n’est jamais en poste. Les rares fois qu’il a fait acte de présence dans les locaux de l’Ambassade à 11 heures du matin et, aussitôt à 13 heures il repart. Voilà pour le représentant du Président Bongo Odimba le bon exemple qu’il donne à ses compatriotes à l’étranger.
L’un des conseillers de la représentation Diplomatique à Washington DC nous a révélé les difficultés que rencontrent les citoyens Gabonais installés aux U.S.A.
● Le personnel n’est jamais en poste, arrive en retard et fait acte de présence pour quelques heures
● Les secrétaires s’il faut les appeler par ce fameux nom ne répondent pas aux téléphones. Elles utilisent un langage de mépris lorsqu’elles arrivent à décrocher le téléphone pour répondre à un appel
● Les dossiers des boursiers Gabonais sont à la traîne. Les bourses ne sont pas payées à temps et parfois le payeur de l’ambassade ignore les engagements et obligations d’un locataire-étudiant Gabonais vis-à-vis de son baillleur pour éviter de payer les frais de retard. Nous soupçonnons ces gens d’attendre que les étudiants les payent les dessous de table.
Ces étudiants Gabonais boursiers reçoivent une allocation qui varie entre 1600 et 1900 dollars par trimestre. Il arrive que ladite bourse soit perçue avec un retard de 2 à 4 mois. On trouve même des cas de 02 semestres. Le plus surprenant c'est le manque de communication des autorités protocolaires en charge dudit département. Nous sommes dans un siècle de communication ou l’outil informatique tel que internet par exemple, permet de joindre et de diffuser les nouvelles dans les plus brefs délais. Malgré cette modernisation, les informations (bourses ou assurances) continues d’être diffusées par la vieille méthode (du bouche à oreille).
Un autre fait pathétique est que les étudiants Gabonais n’ont pas droit de chercher des écoles qui coutent au delà de 8000 dollars l’an. C'est quasiment un combat de titan que l’étudiant Gabonais doit accomplir en terre étrangère. Les responsables ici ne font pas preuve de déontologie et de responsabilité. Ils ne proposent aucune liste d’écoles agrées par les Etats Américains avec qui nos représentants auraient pu négocier pour favoriser l’entrée des Gabonais dans des Universités plus compétitifs. Les étudiants vont plutôt vers celles moins compétitives dont la qualité des cours laisse à désirer.
L’Ambassade de la République Gabonaise
Recrute et Emploi la main d’œuvre étrangère
« les sans papiers» à Washington DC.
Jamais l’ambassade de la République Gabonaise est allée très loin dans son ridicule. Le Gabonais vivant à l’étranger a besoin d’un plus pour arrondir ses fins de mois qu’il soit étudiant boursier ou travailleur immigré comme cela s’appelle dans le jargon de l’immigration car l’étudiant ou le travailleur immigré est à la conquête d’un savoir être et savoir faire afin qu’un jour de se décider de rentrer au bercail pour une mission bien accomplie: je me suis formé à l’étranger , j’ai une famille et je vais devoir rentrer au Gabon.
L’Ambassade n’encourage pas cette categorie de ses citoyens. Au lieu de les utiliser pour ses services dans son Ambassade, elle priviligie « les sans papiers » avec un salaire médiocre très en dessus du taux minimum .Alors que sur le rapport financier des depenses de l’Ambassade, les factures sont gonfler pour prouver à l’état Gabonais que le budget alloué à la représentation Diplomatique à DC, l’argent est utilisé à bon escient.
Chers compatriotes le chemin est long à parcourir et parsemé d’embûches pour que le Gabon soit dignement représenté dans le monde. Commençons par balayer les devantures de nos maisons à Libreville pour exporter notre savoir faire et être l’étranger.
L’argent du Gabon doit être partagé équitablement parmi ses enfants qui vivent à l’étranger. Nous n’avons pas honte ou peur de retrousser nos manches pour servir notre pays quel que soit les salaires car le Gabon c’est notre patrie.
Pour cela n’ayons pas peur des abeilles quand nous voulons manger du miel.
Le Coordinateur Général Adjoint du FUCR aux U.S.A.
Léon Obame<> <>
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