Discours original du Président d'Honneur
Etats- Unis d’Amérique- 1er Septembre 2008
Cérémonie de clôture des cours des vacances “Mabanda 2008”
Discours du Président d’Honneur de l’Association “MWIND”
Chers Pères et Mères de la Doutsila,
Chers Frères et Soeurs,
Monsieur le Président de “MWIND”
Monsieur le Prefet,
Monsieur le Commandant de Brigade,
Messieurs les Chefs de Cantons,
Messieurs les chefs des villages et quartiers,
Chers Invités,
C’est
avec un immense plaisir que je voudrais m’adresser ā vous tous, dépuis
les Etats-Unis d’Amérique où je vis dépuis dix (10) ans.
A toute
la jeunesse de la Doutsila, je voudrais vous dire que le don des
fournitures et manuels scholaires que j’ai fait ā votre endroit, montre
ā quel point j’attache une importance capitale ā votre éducation et aux
générations futures. Je suis conscient que vous êtes le Gabon de
demain. Je suis également sans ignorer les conditions combien
difficiles et misérables dans lesquelles vous apprenez tous. Car, j’ai
moi-même connu les mêmes réalités pour avoir vu le jour ā Mabanda et
fait mes études primaires dans la même localité. Mais ā vous tous,
j’ai un seul message: “Je ne vous abandonnerai jamais et je répondrai
toujours ā vos cris d’alarme. N’acceptez que personne vous dise que
vous n’avez pas d’avenir parce que vous êtes nés ā Mabanda. Non. Je me
battrai pour donner une seconde chance ā chaque pétit garçon ou pétite
fille de la Doutsila, de réaliser son rêve”. C’est pourquoi je vous
encourage ā
perséverer dans vos études, malgré les difficultés
actuelles. Je vais terminer en vous disant que vous n’êtes pas obligés
d’ être issus des familles riches pour réussir dans vos vies. Il vous
suffira de croire en votre destin, de croire en vous même et de
travailler très dur, pour y arriver. Ce ne sera pas facile. Mais cela
est faisable. Car je suis même le produit de cette façon de penser.
Aux
vieux et vieilles de la Doutsila, je voudrais tout d’abord vous parler
de l’année 1996, l’année où pour la prémière fois, je m’étais adressé ā
vous tous en tant que directeur de campagne de l’Honorable Manfoumbi
Mabika Antoine (Brown) du PGP. Pendant quelques jours de campagne
intense, j’avais eu le privilège de vous écouter et d’apprendre auprès
de vous. Grâce ā vous tous, mon candidat fut re-élu au sécond tour. Au
sortir de cette élection, je fus choisi par le Député pour assumer les
fonctions d’ Attaché Parlementaire ā l’Assamblée Nationale Gabonaise.
C’est aussi grâce au revenu tiré de ce travail que j’avais pu couvrir
les frais de mon voyage pour les Etats-Unis d’Amérique. C’est pour moi
l’occasion ici de rémercier toute la population de la Doutsila. Et ce
don de fournitures et manuels scholaires fait aux enfants de la
Doutsila, est un signe de reconnaissance ā votre egard. A vous aussi, je
vous dirai ce qui suit: “Je suis sur le chemin de retour au pays
natal”. Pour illustrer mon propos, permettez-moi de vous rappeler ce
proverbe punu qui dit que: “je suis venu ā la rivière pour laver mon
linge. Mais je repartirai au village pour le faire secher”. Ce n’est
plus qu’une affaire de temps pour que je sois parmi vous.
Aux
grands frères, grandes soeurs et ā tous les ressortissants de la
Doutsila, je n’ai qu’un seul message pour vous: “l’Unité de tous les
fils et ressortissants de la Doutsila”. Comme nos parents en ont pris
l’habitude de le dire au village, je cite: “La politique passe mais la
famille reste”. Nous appartenons tous ā une seule et indivisilble
famille: “la famille Doutsila”. Souvenez-vous de ce même message
d’unité que je prônais lorsque j’assumais les responsabilités de
Président de l’Association des Ressortissants de la Doutsila
(1993-1996). Je me souviens encore que pendant cette période, nous
étions tous fiers d’appartenir ā un seul grand village. Et malgré nos
divergences et différentes appartenances politiques, nous étions tous
unis autour d’un seul objectif: Le développement de la Doutsila. Il
n’est pas encore trop tard. Nos parents nous ont appris que le linge
sale se lave en famille. Alors lavons
notre linge en famille et
tournons nos dos au passé et jetons nos regards sur le future. Car nous
avons l’obligation de leguer un bel héritage aux générations futures.
Ces jeunes qui nous regardent aujourd’hui, démanderons un jour ā chacun
de nous de faire le bilan de nos propres éxistences. Ne soyons pas des
temoins passifs de notre propre histoire. C’est pourquoi
personnellement, je prends un engagement devant toute le peuple de la
Doutsila d’oeuvrer chaque jour de mon éxistence pour l’amélioration de
leurs conditions de vie.
A l’Association “MWIND” et ā ses
responsables, je vous remercie sincèrement de m’avoir fait l’honneur
d’être votre Président d’Honneur. Merci également pour cette marque de
confiance envers ma modeste personne. Je promets ne pas vous decevoir.
Je suis conscient que beaucoup reste ā faire dans le Département. Mais
unis et animés tous d’une réelle volonté, nous pouvons apporter un plus
au quotidien de nos parents qui n’attendent que notre support.Nos
parents ont beaucoup investi en nous. Et ils éspèrent en rétour qu’on
s’occupe d’eux. Ne soyons pas ingrats envers nos parents qui ont passé
tout leur temps ā travailler pour nous. Sans eux, nous ne serions pas
ce que nous sommes devenus aujourd’hui.
Aux agents de l’état
appelés ā servir dans la Doutsila, je voudrais au nom de nos parents et
au mien propre, vous remercier de vos loyaux services. Vous êtes
chez-vous. Nous nous efforcerons pour faire de telle sorte que votre
sejour dans notre village soit un vu comme l’un des moments les plus
beaux de votre éxistence.
A la communauté étrangère, je vous
remercie aussi d’avoir choisi la Doutsila comme lieu de votre résidence
au Gabon. Je sais comnbien votre présence et vos activités économiques
contribuent au développement socio- économique et culturel de notre
contrée.
A tous et ā toutes, du fin fond de mon Coeur, je
voudrais terminer en vous disant que je vous aime. Que Dieu vous garde.
Que la Grâce de Dieu soit avec vous.
Vive le Gabon Uni,
Vive la Doutsila Unie,
Je vous remercie
Guy Roger Biwagou Biwagou
Président d’Honneur, l’Association MWIND.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.