GABON - Le gouvernement gabonais a conclu lundi à Libreville un accord avec la Société d'exploitation du Transgabonais (SETRAG) et le Fonds mondial pour la nature (WWF) pour lutter contre le braconnage et le transport de gibiers par la voie ferrée qui traverse le pays du nord au sud en pleine forêt équatoriale, a-t-on appris mardi de source proche du ministère de l'Economie forestière. 15 juillet 2008 - XINHUA
Le document a été paraphé par le ministre gabonais de l'Economie forestière Emile Doumba, le président directeur général de la SETRAG Marcel Abéké et de la représentante du WWF Célestine Mengué.
Les trois parties s'engagent à réaliser un programme de sensibilisation des cheminots, des clients de la SETRAG et des villageois habitant le long de la voie ferrée sur les dangers du braconnage.
Après la phase de sensibilisation, le gouvernement et la SETRAG sanctionneront les personnes qui continueront à utiliser le train pour transporter leurs produits de chasse illégale.
Le Transgabonais est un chemain de fer long de 619 km. Il est actuellement le seul chemain de fer du Gabon et le principal moyen de transport du nord au sud du pays. Il parcourt les zones forestières très riches en espèces animales. Les braconniers profitent de ce moyen de transport pour se lancer dans le commerce de la viande de brousse.
Malgré les lois de juillet 1982 et décembre 2001 réglementant la chasse au Gabon, celle-ci est pratiquée toute l'année dans le pays.
Le ministère des Eaux et Forêts a prévu une période d'ouverture de la chasse allant du 15 mars au 15 septembre de chaque année. Durant cette période, la pratique de la chasse est autorisée sauf pour les bêtes intégralement protégées (éléphants, panthères, gorilles, chimpanzés etc.).
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